Depuis la crise financière de 2008, les particuliers cherchent plus que jamais à sécuriser leurs placements. Malgré un début de redémarrage des marchés financiers, leur volatilité au cours des dernières années a installé durablement un sentiment de méfiance dans les mentalités françaises. C'est pourquoi nos compatriotes se réfugient plus volontiers dans les fonds Euros des assurances-vie et délaissent les actions et autres produits à risques.
Alors que la collecte sur les contrats est actuellement en baisse, l'assurance-vie reste le placement préféré des Français. Selon les derniers chiffres de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances (FFSA), 66% des sondés considèrent que l'assurance-vie est un moyen fiable et sûr d'épargner.
Et ils ont tout à fait raison, puisque les contrats en fonds Euros sécurisent d'une part l'investissement initial et les apports en cours d'épargne, et d'autre part les intérêts perçus chaque année grâce à un effet cliquet.
Enfin, dans un contexte social difficile, alors que 600.000 personnes âgées vivraient sous le seuil de pauvreté, nombre de travailleurs français souhaitent préparer leur retraite et être en mesure d'aider leur famille à long terme. Selon l'enquête annuelle publiée en mars dernier par le Cercle des épargnants, 57% des sondés seraient inquiets pour leur future pension. Cet état d'esprit se répercute sur leur choix de placement d'épargne : selon les chiffres de la FFSA, 61% des Français estiment que l'assurance-vie est un bon placement pour préparer sa retraite.
La fiscalité est le deuxième élément pris en compte pour les épargnants qui cherchent à placer leur argent. Les épargnants désirent tout particulièrement souscrire un produit financier à la fiscalité stable.
La fiscalité de l'assurance-vie répond tout à fait à cette exigence : elle dépend de la date de souscription du contrat et par la suite seules les plus-values de ce produit d'épargne à long terme sont imposables (au choix, dans la déclaration d'impôt ou par prélèvements forfaitaires).
Les épargnants tiennent beaucoup au maintient de cette fiscalité. Selon Jean Berthon, président de la Faider (fédération d'associations d'épargnants) les épargnants placent une partie de leurs revenus sur leur contrat d'assurance-vie afin de profiter des avantages fiscaux : « Les adhérents nous ont signifié qu'en cas d'alourdissement de la fiscalité de l'assurance-vie, 73% n'investiraient plus sur leur contrat, et 17% rachèteraient leur contrat. »
Qu'ils soient rassurés : la réforme de la fiscalité du patrimoine présentée le 11 mai dernier ne touchera pas à l'assurance-vie. Les épargnants peuvent donc continuer à faire confiance à leur placement préféré.
8 juin 2011
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